La Jonte

Récit de notre petit trip expresse dans ces magnifique gorge de la Jonte qui offre aux grimpeurs une escalades sur troues sublime avec de courtes grande voie a l'ambiance xxl...

Tout commence un mardi, je suis sur un toit pourrie a Brest on est au mois de Mars et le temps est capricieux. J'ai Hadrien au téléphone et on parle d'une sortie falaise pour le week end. Pen hir? Mauvaise météo. Poitier? Il y fera beau pourqu'oi pas... La jonte? pour 4 jours? Aller roule on décolera jeudi et rentrera le lundi sa fait.

Et voila comment en 5min de téléphone, Hadrien lancent une bonne idée notre trip se règle.

Arriver la nuit le premier réveil dans le camion est un peu.... froid dirons nous. 7h30 2° sa va coller sur le rocher. Impeccable juste le temps d'avaler un petit dej et nous voila déjà au pied de "La roche décollée".

On ne trouvent pas la ligne qu'on s'était prévu de faire et décidons de partir dans "L’arrête West" 6a 6a 5c, une balade bien physique et flipante sur le fil d'une arrête de 120m. Hadrien randonne la voie, ce qui est loin d’êtres mon cas et sur les coup de midi nous sommes déjà redescendue au pied.

De la nous allons grimper des couennes le reste de l’après midi.

Puis de retour à la civilisation nous retrouvons Manu et Caro 2 copains de Bretagne qui tiennent le camping au Vignes. Le mois de Mars étant calme niveau touriste nous sentons l'enthousiasme des locaux pour vider quelque verres. Bref nous n'avons pas eu froid cette nuit.

“T'as poser 3 coinceurs dans ta longeur. Bon tu comprend qu'il faudrat pas tomber. Alors tu sert les dent et va en haut. De toute façon je oyait pas sa autrement sur le Nose c'était la victoire ou la mort.”

Le Deuxième jours de grimpe s'annonce mal pour moi. J'ai trop sérer les prises la veille et me suis mis des bouteilles qui ne veulent pas passée.

Nous attaquons une voie secteur ... et rien ne va. Ma force s'est tout bonnement évaporée. Plus rien dans les bras je tire la langue dès la deuxième longueur en moule dans un 5b. Je suis obligé de laissé les tètes à Hadrien. Il enchaîne proprement les 2 longueurs suivante, malheureusement je n'y arrive pas et suit obliger de le suivre à la jumar. Je doit avouer que le moral est au plus bas et je lui demande donc de faire demi tours.

Nous regagnons le pieds de la falaise et Hadrien continuera à grimper des couennes toute l'après midi. J'en profite pour observer les vautours qui tournoie au dessus de nous. La Jonte est vraiment remplis de ces magnifiques régulateurs de la nature.

En descendant à la voiture nous faisons la rencontre d'une drole de cordée composé de deux anciens qui viennent de se faire un petit 7a sur coinceur... Le Monsieur s'appelle Thierry Monpied , c'est juste énorme de rencontré un type comme ça. Il nous raconte ses voyages et nous parles de sa visions de l'escalade. Sa philosophie c'est marche ou crève, sur son ascension du Nose il nous explique ne pas avoir eu trop de choix: “T'as poser 3 coinceurs dans ta longueur. Bon tu comprend qu'il faudra pas tomber. Alors tu sert les dent et tu va en haut. De toute façon je voyait pas ça autrement, sur le Nose c'était la victoire ou la mort.”

Nous repartons à la voiture rebooster à blocs. Le mental est revenue grâce à ces paroles demain il me faut une croix. Se sera "Bodybuilding" 7A+ dans un devers a 45° très court. Le genre de voie qui me vont bien.

Le troisième jours sera le bon, je clippe la chaine de Bodybulding au 3em essaie et retrouve à ce moment là le sourire. La fatigue à changer de camps et c'est malheuresement sur Hadrien qu'elle s'est posé. Apres 6 essai il jette l'eponge à 2 prise du bac finale... C'est vraiment ragent mais bon il y'en aura d'autre.

Le lendemain nous allons faire des croix en 6c 7a à vue dans des couennes du Tarn et prenons vite la route de la Bretagne pour enquiller les 9 petite heures qui nous séparent de la maison. Sur la route nous passons un coup de fil à Thierry pour le remercié et lui promettre de passer un jours dans son Auvergne.

La chose à retenir de ce court trip en plus du fait que la Jonte est tous simplement MAJEUR, aura été que 900km c'est pas si loin quand la motivation est la, et que la tète joue un énorme rôle dans une ascension. Alors maintenant sa sera en haut ou dans la tombe... lol.

Clément